Les propositions de la CPME pour un financement équitable des retraites
Communiqué de presse
Les propositions de la CPME pour un financement équitable des retraites
La CPME participe ce jeudi à la conférence sur l’équilibre et le financement des retraites. Elle insistera sur la nécessité d’équilibrer financièrement le régime. Un devoir vis-à-vis des générations qui nous suivent. Pour ce faire, il n’y a pas d’autre choix que de travailler plus longtemps.
Mais la Confédération des PME proposera de multiplier les possibilités de déroger au malus financier prévu avant l’âge de départ en retraite, en conciliant liberté de choix et mesures d’équité.
Ainsi, un compte épargne bonus permettrait à ceux qui le souhaitent de convertir des jours de congés payés, de repos, de récupération ou des heures supplémentaires en points retraites rendant possible un départ avant 64 ans.
De même, PERCO (Plan Epargne Retraite Collectif) et PER (Plan Epargne Retraite) pourraient librement être utilisés pour diminuer le malus.
Par ailleurs, la CPME proposera d’autoriser le cumul du dispositif de départ anticipé pour carrière longue avec le Compte Professionnel de Prévention (C2P). Un salarié ayant commencé jeune à occuper un emploi dans un métier considéré comme pénible pourrait donc partir à 60 ans.
Enfin, il serait logique de partager les efforts entre les anciennes et les nouvelles générations en alignant progressivement, au fur et à mesure de l’allongement de la durée du travail pour les actifs, la Contribution Sociale Généralisée (CSG) entre les actifs et les retraités, ces derniers cotisant aujourd’hui (au taux normal) à hauteur de 8,3% contre 9,2%.
A l’inverse, la CPME reste farouchement opposée à toute augmentation de cotisations sociales qui viendrait augmenter le coût du travail. Elle ne souhaite pas non plus que l’on revienne sur la disparition programmée en 2024 de la CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale).
En outre, il serait incohérent de faire financer par le futur dispositif universel de retraites des mesures telles que l’intégration de la fonction publique dans le système de prise en compte de la pénibilité ou la refonte des grilles salariales des fonctionnaires notamment dans l’Education nationale.